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Culture

LA CITOYENNETE Pourquoi : dois-je payer mes taxes

La taxes ou encore l’impôt est un prélèvement à caractère fiscal, destiné à alimenter la trésorerie de l’État, d’une collectivité locale ou d’un établissement public administratif en contrepartie d’un service rendu aux administrés.


Les impôts, c’est un sujet qui fait parler ! Pour certains, nous en payons beaucoup trop ! D’autres jugent normal de payer des impôts, mais ne sont pas d’accord avec leur utilisation… Mais pourquoi payons-nous des impôts et à quoi servent-ils ?
L’État a un rôle très important dans nos vies : éducation, santé, sécurité, recherche, logement, culture… Pour proposer tous ces services, il a besoin d’argent. Il vient, en très grande partie, des impôts et taxes.
L’obligation de payer ses impôts a été proclamée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 “Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés” (article 13).
La participation à l’effort commun est nécessaire, sinon aucun service public (police, justice, éducation, hôpitaux, ramassage des ordures…) ne pourrait être financé. Une société sans impôt impliquerait d’accepter une société dans laquelle tout service serait privé, éventuellement fort coûteux et inégalitaire en fonction des revenus ou de la localisation géographique de chacun.


Selon Modibo Mao MAKALOU économiste, il nous explique que « Ce sont les taxes et les impôts qui permettent à la collectivité ou à la l’Etat d’obtenir des ressources fiscales pour financer les dépenses de fonctionnement et d’investissement »
Si vous faites des affaires au Mali, selon vos activités vous avez des obligations fiscales. Vous devez déclarer et payer les impôts et les taxes. Les impôts sont de nature direct, c’est-à-dire ceux qui vous concernent directement, tels que l’impôt BIC/l’IS, dont certains sont assimilés à des impôts directs, d’autres sont des impôts forfaitaires sur le revenu et les impôts indirects (ceux-ci concernent les consommateurs), par exemple la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En outre, vous pourrez être amené à payer des droits d’enregistrement et de timbre pour certaines activités.
Toutes les personnes qui résident au Mali et qui y exercent une activité salariale rémunérée ou qui bénéficient de revenus imposables, quels que soient leur statut et leur nationalité, doivent déclarer leurs revenus à l’administration fiscale et payer certaines taxes. L’impôt sur les traitements et salaires est progressif et tient compte de la situation familiale.
Bien entendu, l’argent des taxes est aussi utilisé pour ces choses que nous n’approuvons forcement pas comme les guerres, ou pour des choses que beaucoup considère comme une perte d’argent.


Les abréviations
BIC (Bénéfice industriel et commerciaux)
IS (Impôt sur la société)

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LA CITOYENNETE Qu’est ce que la citoyenneté

La citoyenneté́ est un statut juridique historiquement et culturellement situé. Le citoyen contribue directement ou indirectement à élaborer des lois auxquelles il est soumis.
Par citoyenneté́ on entend la jouissance des droits CIVIQUES, souvent conditionnés par la nationalité́. Les droits civils (liberté́ de parole, de pensée…) se distinguent des droits politiques ou civique (droit de vote, éligibilité́. . .).

L’idée de citoyenneté́ n’est pas neuve. Elle a traversé les âges depuis la Grèce antique jusqu’à la Révolution française, dont elle a constitué l’un des piliers. Elle continue aujourd’hui d’être placée au frontispice du modèle républicain. Mais son contenu et sa signification restent souvent insaisissables ou mal compris. Il s’agit en effet d’une construction juridique dont les contours ont évolué́ au cours du temps et qui, aujourd’hui, cherche un nouveau souffle.

On peut distinguer trois grandes dimensions de la citoyenneté́ qui se sont successivement imposées : La citoyenneté́ civile avec l’instauration des droits civiques (liberté́ de pensée et liberté́ d’expression) ; la citoyenneté́ politique avec la mise en place progressive du suffrage universel direct (les urnes). Et enfin, la citoyenneté́ sociale avec la reconnaissance de droits économiques et sociaux (instruction, santé).

Au Mali, la citoyenneté́ est le fait pour un individu, pour une famille ou pour un groupe, d’être reconnu officiellement comme citoyen, c’est à dire membre d’une ville ayant le statut de cité, ou plus générales d’un État. Un citoyen doit se plier aux règles établies par l’État ou la cité. En reconnaissance ses droits et devoirs. De ne pas nuire à l’autre et ne pas transgressé les lois et codes de l’État.


Monsieur Brahima Daou, enseignant nous explique l’idée de la citoyenneté́ comme « Un citoyen est un natif d’un pays, d’une cité et qui jouit de ces droits civiques. On acquiert la citoyenneté́ par la naissance ou par la naturalisation. La naissance, c’est que tu nais dans un pays. Tu es citoyen de ce pays, Maintenant tu as migré dans un pays, il y’a un délai pour prétendre à la naturalisation, au Mali je pense que c’est 5 ans. Tu dois y résider de façon permanente durant cette période. »

D’une part, être citoyen n’a pas le même sens dans un Etat totalitaire et dans un régime démocratique. De l’autre, dans certains États coexistent deux « citoyennetés », une partie de la population, pour des raisons ethniques ou religieuses, pouvant être réduite à une citoyenneté́ « de seconde classe ». Chacun est donc fondé de récuser une définition statique de la citoyenneté́ et de rétorquer :
« Non, la citoyenneté́, pour moi, c’est autre chose, c’est plus noble », etc. Car la citoyenneté́, au même titre que la démocratie, est d’abord un idéal. Et chacun se forge son idéal en fonction des expérience vécues et de la noblesse de ses aspirations. Comment, dans ces conditions, pouvons-nous cerner le concept de citoyenneté́ ?

Par contre, il existe de nombreuses conceptions de la citoyenneté́, car c’est un concept polysémique qui varie d’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre et même à l’intérieur d’un seul pays et d’une seule époque.

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Mali, certificat de résidence : Procédure d’acquisition et utilité

Le certificat de résidence est un document qui permet d’attester auprès des autorités que la personne réside dans la commune à la date de la demande. Il renseigne sur la domiciliation de l’intéressé. Il est délivré sur présentation de la pièce d’identité et après vérification. Le certificat de résidence est un document qui atteste votre résidence effective dans le quartier, dans la commune. Selon le Commissariat au Développement Institutionnel (CDI) dans son document intitulé “Guide des Démarches Administratives Courantes” dans le cadre du programme PARADDER de l’Union Européenne en collaboration avec le Ministère du travail, de la fonction publique et de la Réforme de l’État et CDI, l’obtention de ce document nécessite certaines procédures. Le désirant disposer de ce document se présente au secrétariat général du commissariat de police ou de la mairie. Le ou la secrétaire remplit le certificat imprimé et procède à son enregistrement puis le soumet à la signature du commissaire ou du maire.
Pour se faire le demandeur doit fournir des documents qui permettent à l’agent de police de connaître les informations sur lui. Pour un adulte, il faut la carte d’identité en cours de validité ou l’acte de naissance et un timbre de 200F. Pour les enfants mineurs le demandeur doit amener la carte d’identité l’extrait d’acte de naissance et le timbre fiscal. Pour les enfants du tuteur, extrait d’acte de naissance, timbre de 200 francs CFA. La délivrance du certificat de résidence est gratuite sur toute l’étendue du territoire malien (décision gouvernementale) et le principal lieu de délivrance en République du Mali reste les commissariats de police. Le délai d’obtention certificat de résidence est de 24 heures. Quant à la durée de validité du certificat de résidence elle est de trois (3) mois.


Malgré la demande des autorités à délivrer le certificat de résidence gratuitement beaucoup de commissariat le délivre avec frais aux citoyens. « Quand on se rend à la police pour l’obtention du certificat de résidence on rencontre plusieurs difficultés, les agents de police prennent 1000 f avant de fournir le document , mais le constat est que si tu es journaliste ou un haut cadre bien placé dans l’administration on te le fait gratuitement ou s’ils voient que tu es informé par rapport à la gratuité du document et que tu connais ton droit, ils te le donnent gratuitement comme l’a ordonné le gouvernement malien. Mais par contre ils prennent les 1000f aux citoyens pour l’acquisition du certificat de résidence » a témoigné Maimouna Sidibé.

Il est utile à plus d’un titre. Car Le certificat de résidence est exigé dans les dossiers à fournir de plusieurs concours au Mali notamment les concours militaires pour le recrutement dans les différentes corporations. Il est également demandé lors de l’obtention d’un travail dans certaines ONG ou structures privées. Il peut aussi faire partie des documents d’inscription dans une université privée. Pour la recherche d’emploi le certificat de résidence est très souvent demandé dans la constitution des dossiers à fournir.


Dans notre recherche d’information , nous nous sommes rendu dans certains commissariat de police qui n’ont pas voulu répondre à nos questions sous prétexte qu’il leur ait demandé de ne pas mettre ces informations sans l’autorisation de leur hiérarchie.

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Perte et déchéance de nationalité malienne

Au Mali, autant la loi portant le code des personnes et de la famille fixe des conditions pour obtenir la nationalité malienne, autant elle prévoit des dispositions qui peuvent conduire à la perte et de la déchéance de la nationalité malienne.


Les actes qui peuvent conduire à la perte de la nationalité, selon les dispositions prévues par la loi portant sur le code des personnes et de la famille, sont nombreux. Parmi lesquelles l’on retient que « toute personne majeure de nationalité malienne, résidant habituellement à l’étranger, qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ne perd la nationalité malienne que si elle en fait la déclaration conformément aux articles 255 et 256 du présent code ». Ces deux articles stipulent que l’acquisition de la nationalité malienne est soumise à une souscription devant le président du tribunal de première instance ou le juge de paix à compétence étendue du ressort dans lequel le déclarant a sa résidence ou une déclaration souscrite devant les agents diplomatiques ou consulaires maliens lorsque le déclarant se trouve à l’étranger.


Mais, une fois la nationalité acquise, sa perte est consommée, avec l’autorisation de la personne ou de l’organe détenteur de l’autorité parentale ou de la tutelle, le mineur âgé d’au moins quinze ans, qui ayant acquis une nationalité étrangère, demande à perdre la nationalité malienne. Outre, la loi sur le code des personnes et de Famille explique que toute personne en possession de la nationalité malienne et qui décide de servir dans une armée étrangère ou apporte à un pays étranger un soutien hostile au Mali. Cette procédure est largement définie par le code des personnes et de la famille à sont article 251 qui stipule que « perd la nationalité malienne, tout malien occupant un emploi dans une armée étrangère ou dans un service public étranger, ou leur apportant son concours, si son pays hôte mène avec son concours des actions hostiles à l’égard du Mali ». Et l’article 252 de ce code d’ajouter que « le malien qui se comporte comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être libéré par décret, de son allégeance à l’égard du Mali, s’il en fait la demande dans les formes de droit.
En dehors de toute ces dispositions, le ministère de la justice et des Gardes des Sceaux explique peut être déchu de la nationalité malienne, sauf si cette déchéance a pour effet de le rendre apatride, toute personne naturalisée qui a été condamné pour acte qualifié crime contre la sûreté intérieure ou extérieure de l’Etat.


S’y ajoute à toute personne reconnue coupable ou condamnée pour acte qualifié crime par la loi malienne et ayant entraîné une peine supérieure à cinq ans d’emprisonnement, pour s’être soustrait aux obligations résultant de la loi sur le recrutement de l’armée ou du service civique ou qui s’est livrée au profit d’un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de malien et préjudiciables aux intérêts du Mali. Si ces actes susmentionnés sont reconnus et établi par une juge, la déchéance est prononcée par décret pris en conseil des Ministres, sur rapport du Ministre de la Justice et des Gardes des Sceaux. .

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La solidarité stabilise la société

Se sentir solidaire, c’est d’abord aimer son prochain et accepter de l’aider. La solidarité est utile à la société, car elle rend la société plus équilibrée et sereine. Elle est aussi bénéfique à l’individu dans sa vie quotidienne. La solidarité fonde une société stable et équitable. L’organisation de la solidarité dans la société se fait grâce à la politique. La politique doit établir les mécanismes pour protéger les individus, soutenir les personnes en difficulté et répartir les ressources.
La solidarité est le comportement qui garantit un soutien en cas de difficulté. L’être humain se sent ainsi entouré, encouragé, aidé. Même les plus faibles ont leur chance de survivre et de réussir leur vie. Apporter de l’aide, soutenir les plus faibles, encourager ses semblables est une application de la loi de l’amour. Et la plus grande loi de DIEU est relative à l’amour de votre semblable. Bible dit dans Jean 13 : 34 « Aimez-vous les uns les autres » et dans MARC 12 : 31 « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».


La solidarité est un moyen de garantir la stabilité d’une société. En effet, elle permet d’offrir à chacun les moyens de vivre correctement. La recherche du bien commun permet de limiter les trop fortes inégalités sociales. Les ressources de la société sont partagées de façon équitable. Cela évite ainsi les frustrations, les colères et les révoltes de certains. La solidarité n’empêche pas la réussite individuelle. Chacun reste libre d’entreprendre et est encouragé à le faire. Mais vivre dans l’aisance ne doit pas faire oublier ses semblables. C’est pourquoi on demande à ceux qui ont plus de partager avec ceux qui n’en ont pas. L’éducation à la citoyenneté et à la solidarité joue un rôle déterminant en favorisant l’engagement de tous les citoyens en faveur d’un monde plus juste, solidaire et durable. On ne peut dissocier, la solidarité de la citoyenneté car qui parle de solidarité parle de citoyen et de société. Ainsi les problèmes rencontrés par l’un ou plusieurs de ses membres concernent l’ensemble du groupe.


La solidarité est basée sur l’entraide. S’entraider, c’est apporter de l’aide et recevoir quelque chose en retour : une autre aide ou de la reconnaissance. La solidarité envers les autres peut aussi contribuer à votre sécurité. Ainsi, chacun est gagnant. Le bien fait n’est jamais perdu. Vous pourriez un jour être à la place de celui qui a besoin d’aide. Il est donc important de cultiver des habitudes de solidarité dans une société. C’est une démarche humaniste qui fait prendre conscience que tous les hommes appartiennent à la même communauté d’intérêt. Il y’a plusieurs sortes de solidarité sociale. On peut citer entre autres, la défense, le secours (contre des agressions ou des oppressions), l’aliment (don de vivre, don offert dans le cadre de l’humanitaire) ensuite l’entre-aide (mariage, baptême, décès).


La solidarité n’a plus trop son sens. Moi je pense que quand on veut aider quelqu’un, il faut le faire dans la discrétion au lieu de montrer au monde entier que c’est grâce à toi que X a eu son pain quotidien. Avant, la solidarité c’était pour aider les uns et les autres à surmonter les douleurs. Mais de nos jours c’est une tout autre réalité. Un adage dit que : « quand tu donnes quelque chose fais en sorte que ta main gauche ne sache pas ce que ta main droite à donner. » Mais avec ce monde du visuel, les donations sont filmées et partagées, la vulnérabilité des personnes dans le besoin est étalée sur la natte. Ce n’est que mon avis, les gens ne sont obligés à être d’accord ; dixit Jean-D’Arc KONATE, commerçante.


Nassira KEITA, la solidarité malienne a tendance à changer de visite dans notre pays. Par exemple, pendant les funérailles, c’est le voisinage qui rapportait de la nourriture à la famille endeuillée pour la soutenir, la réconfortée selon leur moyen. Mais de nos jours, une famille endeuillée a beaucoup de peine. En plus d’avoir perdue un être cher, le jour même de l’enterrement le comportement de certains sont décevant. Ils parlent à haute voix, ils rigolent ; ces genres de choses me brise le cœur. Il faut préparer beaucoup de nourriture comme si c’était un mariage. Avant les gens étaient plus solidaire, au village il y’a un grenier où les récoltes sont conservées pour tous, mais à Bamako ici, dans une même famille, chaque foyer fait sa cuisine à part.
Au fil des ans, la célébration du mois de la solidarité a connu un véritable succès au Mali car, durant tout le mois, elles sont nombreuses les personnes en situation difficile qui retrouvent le sourire. Des personnes en situation de handicap, des orphelins, des veuves, toutes les catégories de personnes sont touchées par l’élan de solidarité au cours de ce mois. Qu’il s’agisse des entreprises, des ONG ou des personnes de bonne volonté, chacun en ce qui le concerne tente d’apporter sa contribution pour aider les plus nécessiteux en matière de santé, de nourriture, d’éducation , de l’eau potable , entre autres.


Diakaria KONATE, professeur en science de l’éducation : « Les sociologues estiment que dans un groupe d’Hommes, l’esprit de solidarité fait partie des valeurs que l’on cultive dans une société. Une communauté où il n’y a pas de solidarité est appelé à disparaître. Le but de la solidarité est de décharger quelqu’un de sa charge et promouvoir la vie en société. Si cette solidarité est à court terme, elle est bénéfique mais à long terme, non. La solidarité ne peut pas être quelque chose de permanente et définitive. Faut pas non plus que quelqu’un vive de la solidarité car ça peut le rendre dépendant ; d’où l’aspect négatives de la solidarité. Malgré tout, nous devons être solidaires. Dans un pays pauvres comme le Mali il faut cultiver la solidarité car la majeur partie de population vit au-dessous de leur moyen donc c’est une nécessité dans la société.
Au Mali, le mois d’octobre est consacré depuis 27 ans à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion sociale. Il a été lancé en 1995 par l’ancien Président Alpha Oumar Konaré en vue de renforcer les valeurs de solidarité entre les Maliens. « La solidarité, un moyen de renforcement de la paix, de la cohésion sociale » ; c’est sous ce thème que la 27e édition du mois de la solidarité a démarrée au Mali, à travers un don de sang, de vivres, de médicaments, une visite aux blessés de guerre hospitalisés, au des personnes âgées et aux personnes démunies pour leur apporter du soutient. La visite chez la personne la plus âgée du District de Bamako est une tradition bien établie dans le cadre du mois d’octobre, dédié à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion. Le président Assimi a rendu visite à la doyenne de Bamako 2021. La vieille Mariam Sangaré, âgée de 112 ans, a perdu la vue depuis plus d’une quinzaine d’années.


La solidarité sociale est profitable pour tout le monde, tant que vous êtes en société. Riche ou pauvre, nous devons être solidaire les uns envers les autres. La solidarité n’est pas que matériels.

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La citoyenneté active : Moteur de développement pour un pays

Le civisme, la civilité, la solidarité, le rôle du citoyen dans la société, sa place, ses droits et ses devoirs fait penser à une appartenance sociale qu’elle soit locale ou Nationale. Cette appartenance quand elle est engagée, ça nous ramène au concept de la citoyenneté engagée en d’autre terme la citoyenne active.
La citoyenneté active est la participation dynamique et démocratique des membres d’un regroupement pour le développement, afin d’assurer le bien-être physique et moral de leur communauté.


Selon Ibrahim Boiny ADIAWIAKOYE, président du Collectif Tombouctou Réclame ses droits,la citoyenneté active n’est à confondre avec la citoyenneté. Il ajoute « on peut être un bon citoyen sans être un citoyen actif. La citoyenneté n’est autre que respecter les lois de la cité dans laquelle on vit. On peut être Un bon citoyen respecter la loi, les normes, payer ses impôts et taxes, et ne pas mener des activités citoyennes. Par exemple des activités qui ne sont pas obligatoires mais auxquelles on participe. Comme balayer les rues participer à des actions de sensibilisation, aider ses concitoyens ».


La citoyenneté active appel à la forte volonté de participer activement à la vie de sa communauté et de son pays, d’intégrer les valeurs des droits humains dans ses actions. Réfléchir de manière critique et constructive, identifier les problèmes qui affectent la communauté et contribuer à leur résolution. Participer activement et démocratiquement à la réalisation d’actions concrètes au bénéfice de l’ensemble de la communauté et du pays.


D’après Sokhona Mabine Kouyaté, Présidente Locale 2022 de la Jeune Chambre Internationale (JCI) Bamako Etoile, les avantages pour un pays d’avoir des citoyens actifs sont tellement nombreux. Avant tout il faut savoir que les citoyens actifs sont les premiers acteurs du changement positif autour d’eux car ils aspirent à un monde meilleur.

Les citoyens actifs amènent naturellement la paix et la stabilité dans leur pays, ils contribuent logiquement au développement de leur pays en menant des actions à impact durable dans leur communauté, en sensibilisant la population sur le respect des lois du pays, sur le savoir vivre ensemble qui est un aspect incontournable dans un pays.

Elle a conclu en ces termes « Pour être un bon citoyen actif il faut surtout donner le bon exemple autour de soi, sensibiliser son entourage à faire du bien, à mener des bonnes actions dans son pays. »

Ibrahim Boiny ADIAWIAKOYE dira ainsi « un pays qui a des citoyens actifs est un pays qui va mieux se développer que les autres pays. Parce que ses citoyens en plus de respecter les lois de leur pays contribuent également à l’épanouissement de leur communauté. Dans ce genre de pays on ne verra jamais la dictature s’installer, on verra jamais des corrupteurs arriver au pouvoir, ni d’agents véreux. Toute personne qui travaille au service de l’Etat ne pourra pas se substituer à ses devoirs parce que les citoyens actifs seront là pour lui rappeler ses devoirs. »

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Sans citoyen, pas de société

Un citoyen est une personne civique, membre d’un Etat du point de vue de ses droits et devoirs politiques. Etre citoyen, c’est appartenir à une nation, y trouver sa place et jouer un rôle dans son évolution. En dehors des élections, les citoyens peuvent aussi, au quotidien, jouer un rôle important dans la société. La société est constituée de plusieurs citoyens qui cohabitent ensemble, qui ont en commun des biens, des droits mais aussi des devoirs.


La citoyenneté s’exprime à travers des valeurs comme le civisme, la civilité, la solidarité. Elle interroge la liberté d’opinion, la liberté de culte, le respect de la vie privée, le droit à l’éducation, au travail, à la culture, à la protection sociale, mais aussi à la liberté de circuler, la liberté de résistance à l’injustice. Elle fait également appel à la notion de patrimoine commun, de bien commun et enfin de démocratie. Elle se manifeste par le droit de vote qui est le principal fondateur de la démocratie. Le citoyen dispose de droits politiques et peut aussi, dans une société démocratique, s’impliquer dans les causes qu’il souhaite défendre. Un citoyen peut choisir de participer (citoyen actif) ou non (citoyen passif) à la vie publique. Par l’exercice du droit de vote, le citoyen apporte sa contribution majeure à la société. En dehors des élections, les citoyens peuvent aussi, au quotidien, jouer un rôle important dans la société. Par exemple, ils peuvent adhérer à une association, un syndicat ou un parti politique et tenter de faire évoluer la société dans laquelle ils vivent, de venir en aide aux autres.


L’Éducation à la citoyenneté joue un rôle déterminant pour répondre aux grands enjeux et pour atteindre les objectifs de développement durable. En sensibilisant les publics à ces enjeux et aux politiques de développement et de solidarité, l’Etat favorise l’engagement de tous les citoyens en faveur d’un monde plus juste, solidaire et durable. Dès le bas âge ces méthodes doivent être mises en pratique en commençant dans les familles, les écoles et les quartiers. L’éducation à la paix au civisme et au vivre ensemble, est une obligation pour inculquer les valeurs citoyennes. Il faut redynamiser les actions citoyennes dans tout le pays en adoptant des comportements citoyens pour la préservation et la protection de l’environ. Ainsi on peut lutter contre la pollution, les déchets, la salubrité et surtout la désertification et les changements climatique et vivre dans un environnement sain. Nous devons lutter contre tous les maux et faire de notre mieux pour ne pas être des facteurs qui favorise ces maux. Pour ce faire, il faut mener des sensibilisations à grand échelle, et à tous les niveaux afin que la population puisse prendre conscience des dangers aux idéaux.


Le rôle du citoyen dans la société, sa place, ses droits et ses devoirs nous renvoient au concept d’appartenance à une collectivité, qu’elle soit locale ou nationale. La participation citoyenne vient conforter les moyens de sécurité publique déjà mis en œuvre. La population doit aider les forces de sécurité à établir la sécurité. Il faut donc, établir un lien régulier entre les habitants, les élus et les représentants de la force publique ce qui va amplifier la réactivité des forces de sécurité contre la délinquance d’appropriation. L’idée de concitoyenneté et de civisme permet la réalisation d’une communauté de vie harmonieuse entre citoyens. On ne peut parler de citoyenneté sans prendre l’avis de la population, c’est pourquoi nous avons fait le tour dans la capitale. Ida ADJAGBA, citoyenne : « Je pense que le rôle d’un citoyen est de contribuer à l’avancer de la société tout en respectant ses droits et ses devoirs. Ce pays est comme ça aujourd’hui car les gens ne se donnent pas comme il le faut. Par exemple la propreté permet d’assainir les lieux et ça évite la pollution. Mais à Niamakoro, quartier où j’habite, même si je nettoie la devanture de ma cour, les autres ne font pas de même. Leurs ordures et eaux usées s’entassent devant ma maison. J’ai mille et une fois essayé de sensibiliser mon voisinage mais rien à faire. Mais ils me prennent pour madame propre, c’est le surnom que les enfants mon donner dans la rue. Nous, population malienne nous sommes la source de beaucoup de maux comme les déchets interminables, les caniveaux bouchés, la pollution et bien d’autres. Seule je ne peux pas. Mais si chacun faisait comme je suis sûre que cela faciliterait le vivre ensemble. En tout cas c’est dommage ! ». Considéré comme le quartier des riches, à Hamdallaye ACI, nous avons croisé Aminata MAIGA, une institutrice. A travers la matière ECM et les leçons de morales, elle enseigne aux élèves que les bonnes manières s’apprennent depuis le bas âge, et qu’il faut toujours montrer le bon exemple. « Ne faites pas à autrui ce que tu ne vaudras pas qu’il te fasse. » affirme-t-elle. Selon madame l’institutrice, un bon citoyen c’est d’abord l’éducation reçu en famille. Si chaque famille s’impliquait véritablement, le Mali serait un pays impeccable. Il faut dire aux enfants qu’il ne faut pas jeter des ordures sur les voies publiques ainsi ils garderont cette habitude jusqu’à l’âge adulte. Respecter le code de la route ça s’apprend à l’école c’est des devoirs. Les jeunes ils conduisent mal dans la circulation et ça cause des dégâts graves (accidents, dégradations de la route), c’est un manque d’éducation selon elle. Même les enfants doivent connaitre leurs droits et devoirs pour avoir une société où il fait bon vivre et un beau pays.


Un citoyen ne peut pas exiger que ses droits soient respectés sans avoir accompli ses devoirs. Comme devoirs on peut citer le payement des impôts, le respect des lois de la nation, préserver le bien publique, respecter la liberté des autres, défendre son pays et bien d’autres. Tout citoyen a droit à l’éducation, à la santé, à la liberté, la sécurité tels sont les propos de Boubacar Diarra, étudiants.

Que faut-il faire pour être considéré comme citoyen malien ?


Selon, Leon Dacko, juriste de formation, est déclaré citoyen malien, toute personne née sur le sol malien ou né de parents maliens (droits du sang) : par le lien du mariage (avoir été marié à un(e) malien(e) et avoir eu une vie commune avec lui (elle) pendant 24 mois), ou par la naturalisation (demande administrative). Un étranger qui fait au moins dix ans au Mali, peut avoir la nationalité malienne.
Pour rendre les villes du Mali propres, coquettes ; débarrassées de tout ordure, il faut mettre les jeunes au centre, ils sont les futures leaders et sont mieux placés pour accroitre le développement socio-économique du pays. Organiser des journées de salubrité, de reboisement, des questions d’hygiène publique, environnementales, ou même un concours entre les jeunes de différents quartiers afin d’avoir une large mobilisation. Cette compétition consistera à sillonner les différentes municipalités participantes pour les évaluer sur la base de critères préétablis. Au Mali, nombreuses sont les localités qui organisent la journée citoyenne, avec des thèmes variés. L’importance de cette journée permet de traiter un certain nombre de sujets qui sont de nos jours des préoccupations. Il s’agit notamment de la protection de l’environnement, de l’hygiène, la santé, la sécurité et surtout des obligations citoyennes. La célébration de la journée sur la citoyenneté a pour objectif de lancer un message et cela pour toucher une bonne partie de la population à travers la sensibilisation, la formation, et le renforcement de capacité.


La promotion des valeurs civique et citoyenne est essentielle pour la refondation du Mali Kura tant attendu.

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Mali : passeport : un sésame administratif à multiples vertus

Le passeport fait partie des documents administratifs les plus utilisés au Mali.


C’est un document qui a plusieurs utilités pour les citoyens comme la facilitation pour eux de se déplacer d’un pays à un autre via les airs, il fait aussi souvent office de pièces d’identité lors des concours et recrutements. Comme tout document administratif, son acquisition nécessité une démarche et a plusieurs utilités.


Démarche d’acquisition
Pour l’acquisition d’un passeport de voyage , l’usager doit dans un premier temps se présenter au dépôt de la direction de la Police des Frontières et remplir le formulaire de demande de passeport disponible sur place. Les données sont enregistrées dans un fichier informatique et transmises au bureau du chef de la division « Visa » qui autorise ainsi le versement des frais à la régie.
Le document est confié à l’Imagerie où on appose la photo scannée, puis au contrôle des données et à leur impression sur le spécimen du passeport et enfin au laminage où l’on appose les éléments de sécurité du passeport invisible à l’œil nu pour éviter les falsifications.
Le passeport est après transmis à l’adressage où l’on appose le cachet du directeur ou de son adjoint et au directeur qui , après signature transmet le document à la section ‘’assurance de qualité’’ chargée de vérifier la sécurité et la qualité du document pour éviter toute ambiguïté.


Les DOCUMENTS À FOURNIR :
Pour l’obtention du passeport, on présente plusieurs documents comme la carte d’Identité nationale en cours de validité, ou la copie de l’extrait d’acte de naissance ou encore l’ancien passeport en cas de renouvellement de l’ancien.
En plus de ça, l’usager majeur doit présenter deux photos d’identité en couleurs.
Quand l’usager est mineure, il fournit 2 photos d’identité en couleurs, l’autorisation parentale légalisée et la photocopie du passeport ou de la carte d’Identité du Tuteur.
La photocopie de la patente ou de la vignette synthétique est demandée pour les opérateurs économiques.


En République du Mali le coût légal pour acquérir un passeport est de 50.000 francs FCFA selon le Décret n°07‐081/P‐RM du 09 Mars 2007 fixant les prix du carnet de Passeport et des timbres y afférents.
D’une autre part l’arrêté interministériel n°02 /1302/MS PC‐MEF‐ MAEME‐MJ du 07 juin 2002 Déterminant les conditions de délivrance du Passeport National détermine le délai d’obtention qui va de 2 jours mais souvent délivré dans un délai de 24 à 72 heures selon d’autres conditions.
Utilités.


Un passeport est un document de circulation permettant à son porteur de voyager à l’étranger. Toute personne qui veut l’entrée dans un pays autre que le sien entant que touriste, étudiant ou travailleur doit l’avoir.


Comme pour dire qu’il faut impérativement ce précieux sésame Pour franchir une frontière. en plus de ça le passeport est généralement requis car il peut être couplé à un visa.

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Comment demander sa carte d’électeur ?

Au Mali, la délivrance de la carte d’électeur est réglementée par les dispositions des articles 59 et 61 de la loi électorale. Selon ces dispositions de la loi, la carte électeurs doit être remise à chaque électeur au plus tard la veille du scrutin. La carte NINA peut tenir lieu de carte d’électeur selon la décision arrêtée par les autorités en charge des élections. La carte d’électeur ou la carte NINA est personnelle et incessible. Ces documents, selon toujours la loi, sont remise à leurs titulaires dans les conditions de délai et de procédure déterminés par le Ministère en charge de l’Administration territoriale. C’est pourquoi lors des élections législatives et présidentielles de 2013, les cartes d’électeurs ont été remise par les services de la Délégation Générale aux Élections et par des équipes mises en place à cet effet sur décision du ministre chargé de l’Administration territoriale.


Lors de l’élection présidentielle 2018, l’Assemblée Nationale du Mali a adopté une nouvelle loi électorale portant modification de la Loi n°2016-048 du 17 octobre 2016. Dans son article 61, la nouvelle loi remplace la carte NINA par la carte d’électeur biométrique. C’est ainsi que les élections qui ont suivies, les cartes d’électeurs étaient remises à leurs titulaires par des commissions administratives communales, d’ambassade et de consulat.
D’abord, les cartes d’électeurs sont conçus par le Ministère de l’Administration Territoriale, qui les met à la disposition des gouvernorats ensuite ceux-ci transmettent les cartes aux commissions administratives communales.
Deux procédures pour retrouver sa carte d’électeur
La Première, le titulaire de carte d’électeur se rend dans la Mairie étant déjà recensé pour s’adresser aux membres de la commission administrative communales. Sur place, il fournit à la commission les données biométriques qui figurent sur carte Nina lesquelles permettre aux agents de la municipalité de l’orienter vers le centre le lequel s’y trouve sa carte d’électeurs. « Les Citoyens doivent se référer à la Mairie. Ensuite, la Mairie l’oriente dans le centre où se trouve sa carte d’électeur », a explique Kalil Touré, chef personnel de la Mairie de la commune IV et membre de la commission administrative communale de distribution des cartes d’électeurs. Pour faciliter l’accès des cartes aux citoyens, la Mairie, une fois qu’elle les reçoive, procède à une partition dans les quartiers, les villages conformément aux données du recensement. L’objectif est de réduire les longues files indiennes voire les heures d’attentes à la recherche de la carte d’électeur. Dans ces centres retenus pour les distributions des cartes, les citoyens sont accueillis par les agents distributeurs qui les orientent durant tout le processus de demande de la carte.
La seconde est une solution par voie électronique pour les citoyens dans localités qui sont couvertes par le réseau téléphonique. Pour le savoir, le gouvernement en collaboration avec les sociétés téléphoniques vous demande envoyez votre numéro NINA (14 chiffres) aux numéros suivants: 36777 (pour Orange Mali) et 36666 ou 66 74 22 22 (pour Malitel). Instantanément, vous recevrez toutes les informations vous donnant le lieu où vous retrouverez votre carte d’électeur. Ainsi que toutes les informations indiquant le centre de vote. Toujours sur votre écran, vous recevrez alors une réponse donnant votre nom, prénom, centre de vote, bureau de vote et même le numéro de votre carte d’électeur. Il ne vous restera plus qu’à vous rendre au centre indiqué dans le message. Vous y trouverez votre carte. Coût du SMS est de 10 FCFA. Les numéros permettant d’avoir toutes ces informations peuvent changer selon les élections.


Et en ce qui les nouveaux majeurs, c’est-à-dire les citoyens ayant atteint récemment l’âge de vote, se rende au centre de traitement des données pour connaître leur numéro NINA. C’est grâce à ce numéro qu’ils pourront récupérer leur carte en suivant la procédure indiquée ci-haut.


Pour quoi la demande la carte d’électeur ?


La possession de la carte d’électeur est une marque de citoyenneté. Parce que tout citoyen à l’âge de voter ne disposant de cette carte d’électeur est privé d’emblée du droit de vote. Alors qu’en refusant de voter, vous contribuer à la promotion du choix des dirigeants dont le projet de société n’est pas forcement celui qui contribuera à développer votre pays. En inscrivant dans liste électorale, puis en allant chercher votre carte d’électeur pour en fin vous rendre dans votre bureau de vote, vous contribuez à l’élection des bons dirigeants et au changement dont votre pays a besoin.

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Crédit photo : Benbere