Skip to content Skip to left sidebar Skip to footer

Infos

CITOYENNETE ET ENVIRONEMENT Une affaire de tous

Au Mali et plus particulièrement à Bamako, la gestion de l’environnement et de l’assainissement est devenu un vrai casse tête. C’est un enjeu politique majeur au Mali. La Constitution du 25 février 1992 en son article 15 dispose que « Toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour tous et pour l’Etat ».

En cohérence avec cette nouvelle Constitution, le Mali a élaboré en 1998 la Politique Nationale de Protection de l’Environnement qui met en avant la nécessité « d’améliorer le cadre de vie des populations rurales et urbaines, et l’élaboration d’une Politique Nationale d’Assainissement ».


Malgré les efforts fournis jusque là par le gouvernement à travers de nombreux programmes et projets mis en chantier et son inscription dans le CSCRP (cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté), le secteur de l’assainissement au Mali rencontre d’énormes difficultés dues à la multiplicité des intervenants et acteurs, à l’insuffisance de coordination et l’incohérence des actions. Ce qui, dans les faits, a contribué à limiter la performance globale de l’assainissement. De même au paravent, l’insalubrité n’était pas un problème aussi compliquer car les villes n’étaient pas aussi peuplées, par contre avec l’évolution la population ne cesse d’accroitre. Et le système d’évacuation des ordures demeure obsolète sur le plan sanitaire. Les plan d’urbanisation ne répondent plus aux attentes et les grands dépôts sont saturé.
Monsieur Boubacar TRAORE, maire chargé de l’environnement et de l’assainissement de Kati s’est penché sur la question en énumérant quelque difficulté « Nous avons d’énorme difficulté dans la gestion des déchets solide et liquide dans la commune. La première difficulté surtout est le comportement des citoyens on n’arrive pas à prendre en compte les dangers que ces déchets que nous en courrons en second lieu l’insuffisance du système d’évacuation des ordures en passant par les dépôts de transite jusqu’à la décharge finale. Malheureusement il n’existe pas d’unité de transformation. Un des difficultés majeures est que l’Etat nous a transféré la gestion des déchets et la taxe de voirie et aujourd’hui les gens ne s’acquittent pas de cette taxe ».

Seydou TRAORE, expert en sauvegarde de l’environnement nous explique l’importance des déchets.

« Les déchets sont des matières première, source revenu et créateur d’emploi. Dans la mesure où nous avons les déchets à notre portée, les dépotoirs sont considérer pour nous comme des mines terrestres donc chaque élément des déchets peut être exploiter.
On peut faire des pavés et des dalles et plein d’autre choses avec les plastiques, Une partie des déchets solide peut être utiliser pour les champs en lieu et place de l’engrais chimique. Quand a l’aluminium on peut le fondre pour fabriqué les objets utilitaires pour les nouvelles mariées tel que les marmites, les louches …
Donc chaque élément des déchets peut être exploité pour être valorisé et mis à la disposition de la population ».

C’est un devoir citoyen de s’impliquer pour la protection de son environnement par ce que c’est notre survie qui est lié a cela. Donc toutes personnes, tous bon citoyen doit songer a ce que son environnement soit protéger et assaini.

Nettoyer c’est bien, ne pas salir est encore mieux, ça ne sert à rien d’installé des poubelles dans chaque coin de rue si les gens continuent de jeter les ordures par terre parce que l’incivisme a atteint le sommet chez les citoyens.

Portail Citoyen du Mali

Acte de naissance : procédure, lieux de délivrance et importance


Un extrait de naissance est un document administratif juridique. Il atteste de la naissance d’une personne physique en une date et un lieu précis. Au Mali,l extrait de naissance, plus communément appelé acte de naissance est un acte d’Etat Civil.


L’acte de naissance prouve légalement l’état civil d’une personne. C’est pourquoi une copie intégrale ou un extrait de cet acte sont demandés pour de nombreuses démarches officielles comme un mariage, un divorce ou encore une demande ou un renouvellement de papiers d’identité. A qui doit-on s’adresser pour demander un extrait d’acte de naissance ? Quelles sont les démarches pour l’obtenir.

La dotation de chaque enfant d’un acte de naissance est un devoir pour tout parent. C’est ainsi, dès la naissance de l’enfant dans un hôpital, une clinique, ou une maternité, le personnel de la santé enregistre la naissance dans un registre d’état Civil et transmet un volet (II) dit de déclaration de naissance à la mairie ou au Centre d’état civil dont il ou elle dépend. Interrogé sur la procédure de l’obtention ou la délivrance de l’acte de naissance, Mme Koné Hadja Cissé Fofana, officier d’Etat civile, au centre d’état civil d’Hamdalaye en commune IV du district de Bamako, explique qu’aussitôt l’hôpital, la clinique ou la maternité remet à l’usager ou le parent du nouveau –né le numéro du volet de la déclaration de naissance qui , à son tour , se présente à la section état civil avec le volet de la déclaration de naissance déjà transmis.
Sur place, poursuit l’officier d’état civile, l’agent de la section d’état civil procède à l’enregistrement des informations contenues dans le volet. « Cette opération est appelée transcription et demande à l’usager ou le parent d’enfant de vérifier l’exactitude des informations enregistrées », détaille Mme Koné Hadja Cissé Fofana. Ainsi, l’extrait d’acte de naissance, dit volet III, est soumis à la signature du maire avant d’être remis à l’usager qui pourra en faire des copies. Au Mali, les parents ont un délai maximum de 1 mois (30 jours) pour déclarer la naissance de leur enfant. Passé ce délai, il faudra recourir à un jugement supplétif.
Valeur de l’extrait de naissance
L’extrait de naissance représente l’identité d’une personne.

Au Mali comme partout dans le monde, c’est un acte juridique car il est authentique : il est d’ailleurs officiellement signé par un Officier d’Etat Civil qui atteste de l’identité d’une personne. Un acte civil authentique signifie que seules les Mairies peuvent délivrer les actes d’état civils : acte de naissance, acte de mariage et acte de décès. Les actes de naissance et globalement tous les actes d’état civil sont des documents officiels. Ils ne peuvent en aucun cas être envoyé au format électronique, par mail. Sur l’extrait d’acte de naissance sont des mentions qui reprennent les informations principales de l’individu, tel que : son nom, son prénom, date de naissance, ville de naissance. Au Mali, la transcription des informations sur l’identité de l’enfant sur l’acte de naissance est gratuite, c’est-à-dire volet III est gratuit. Selon centre d’état d’hamdalaye, lors que le demandeur demande une copie, il paie 100 FCFA pour la copie sur l’ensemble du territoire. La copie peut se faire dans n’importe quel centre d’état civil.


Pourquoi a-t-on besoin d’un acte de naissance ?


Selon plusieurs praticiens du droit, l’acte de naissance est un légale aux jeux de la loi car il prouve légalement l’état civil de la personne qui en possède. Aussi, disent-ils, il est nécessaire dans les nombreuses démarches administratives ou officielles comme le mariage, le divorce, lors d’une procédure de renouvèlement d’une piège d’identité, la participation à un concours etc.


Portail Citoyen du Mali

Le Divorce : Souvent un mal nécessaire


Le taux annuel du divorce au Mali est presque comparable à celui du mariage, s’attriste la société. Chacune des parties jettent la responsabilité de l’échec de la vie commune sur l’autre. Pendant ce temps, certains partenaires mettent leur vie en danger car ils ignorent tout de la procédure à suivre que dit l’actuel code des personne et de la famille.
Le manque d’étude récente sur le divorce fait qu’au Mali, il est difficile d’établir des statistiques sur la rupture du lien matrimonial.


Mais les observations sont unanimes le phénomène prend de l’ampleur car la violence conjugale est devenue le lot quotidien de certains foyer.
Aminata Coulibaly, enseignante, une femme divorcée, témoigne sur son vécu : « Avant mon mariage, mon mari m’avait promis qu’il ne verra aucun inconvénient à ce que je continue mes études. Après la célébration de l’union, les choses ont vite changé entre les disputes, les insultes, le refus de donner les frais des condiments et plus de trois fois il a levé la main sur moi, la raison est mes études. Alors j’ai décidé de me renseigner sur la procédure du divorce pour épargner ma vie. Et j’ai divorcé car c’était impossible que j’ai une carrière professionnelle avec lui».


Le divorce est régi par le code des personne et de la famille dans son titre IV, Chapitre I, de l’article 325 jusqu’à l’article 363 qui explique la procédure à suivre.
Détaillé par Maître Salif Sacko, ces dispositif préconisent : « Trois motifs de divorce qui sont : par consentement mutuel, pour rupture de vie commune et pour faute décrit dans le code. » S’agissant des dossiers administratifs, la loi prévoit entre autre « Une demande adressé au président du tribunal du dernier domicile conjugal, une copie de l’acte de mariage et une copie de l’acte de naissance des enfants si vous en avez . »


Partout le système judiciaire décourage le divorce, souvent ce dernier est évidence pour éviter des situations tragiques et les conjoints doivent être sensibiliser pour le mieux.

Portail Citoyen du Mali

La solidarité stabilise la société

Se sentir solidaire, c’est d’abord aimer son prochain et accepter de l’aider. La solidarité est utile à la société, car elle rend la société plus équilibrée et sereine. Elle est aussi bénéfique à l’individu dans sa vie quotidienne. La solidarité fonde une société stable et équitable. L’organisation de la solidarité dans la société se fait grâce à la politique. La politique doit établir les mécanismes pour protéger les individus, soutenir les personnes en difficulté et répartir les ressources.
La solidarité est le comportement qui garantit un soutien en cas de difficulté. L’être humain se sent ainsi entouré, encouragé, aidé. Même les plus faibles ont leur chance de survivre et de réussir leur vie. Apporter de l’aide, soutenir les plus faibles, encourager ses semblables est une application de la loi de l’amour. Et la plus grande loi de DIEU est relative à l’amour de votre semblable. Bible dit dans Jean 13 : 34 « Aimez-vous les uns les autres » et dans MARC 12 : 31 « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».


La solidarité est un moyen de garantir la stabilité d’une société. En effet, elle permet d’offrir à chacun les moyens de vivre correctement. La recherche du bien commun permet de limiter les trop fortes inégalités sociales. Les ressources de la société sont partagées de façon équitable. Cela évite ainsi les frustrations, les colères et les révoltes de certains. La solidarité n’empêche pas la réussite individuelle. Chacun reste libre d’entreprendre et est encouragé à le faire. Mais vivre dans l’aisance ne doit pas faire oublier ses semblables. C’est pourquoi on demande à ceux qui ont plus de partager avec ceux qui n’en ont pas. L’éducation à la citoyenneté et à la solidarité joue un rôle déterminant en favorisant l’engagement de tous les citoyens en faveur d’un monde plus juste, solidaire et durable. On ne peut dissocier, la solidarité de la citoyenneté car qui parle de solidarité parle de citoyen et de société. Ainsi les problèmes rencontrés par l’un ou plusieurs de ses membres concernent l’ensemble du groupe.


La solidarité est basée sur l’entraide. S’entraider, c’est apporter de l’aide et recevoir quelque chose en retour : une autre aide ou de la reconnaissance. La solidarité envers les autres peut aussi contribuer à votre sécurité. Ainsi, chacun est gagnant. Le bien fait n’est jamais perdu. Vous pourriez un jour être à la place de celui qui a besoin d’aide. Il est donc important de cultiver des habitudes de solidarité dans une société. C’est une démarche humaniste qui fait prendre conscience que tous les hommes appartiennent à la même communauté d’intérêt. Il y’a plusieurs sortes de solidarité sociale. On peut citer entre autres, la défense, le secours (contre des agressions ou des oppressions), l’aliment (don de vivre, don offert dans le cadre de l’humanitaire) ensuite l’entre-aide (mariage, baptême, décès).


La solidarité n’a plus trop son sens. Moi je pense que quand on veut aider quelqu’un, il faut le faire dans la discrétion au lieu de montrer au monde entier que c’est grâce à toi que X a eu son pain quotidien. Avant, la solidarité c’était pour aider les uns et les autres à surmonter les douleurs. Mais de nos jours c’est une tout autre réalité. Un adage dit que : « quand tu donnes quelque chose fais en sorte que ta main gauche ne sache pas ce que ta main droite à donner. » Mais avec ce monde du visuel, les donations sont filmées et partagées, la vulnérabilité des personnes dans le besoin est étalée sur la natte. Ce n’est que mon avis, les gens ne sont obligés à être d’accord ; dixit Jean-D’Arc KONATE, commerçante.


Nassira KEITA, la solidarité malienne a tendance à changer de visite dans notre pays. Par exemple, pendant les funérailles, c’est le voisinage qui rapportait de la nourriture à la famille endeuillée pour la soutenir, la réconfortée selon leur moyen. Mais de nos jours, une famille endeuillée a beaucoup de peine. En plus d’avoir perdue un être cher, le jour même de l’enterrement le comportement de certains sont décevant. Ils parlent à haute voix, ils rigolent ; ces genres de choses me brise le cœur. Il faut préparer beaucoup de nourriture comme si c’était un mariage. Avant les gens étaient plus solidaire, au village il y’a un grenier où les récoltes sont conservées pour tous, mais à Bamako ici, dans une même famille, chaque foyer fait sa cuisine à part.
Au fil des ans, la célébration du mois de la solidarité a connu un véritable succès au Mali car, durant tout le mois, elles sont nombreuses les personnes en situation difficile qui retrouvent le sourire. Des personnes en situation de handicap, des orphelins, des veuves, toutes les catégories de personnes sont touchées par l’élan de solidarité au cours de ce mois. Qu’il s’agisse des entreprises, des ONG ou des personnes de bonne volonté, chacun en ce qui le concerne tente d’apporter sa contribution pour aider les plus nécessiteux en matière de santé, de nourriture, d’éducation , de l’eau potable , entre autres.


Diakaria KONATE, professeur en science de l’éducation : « Les sociologues estiment que dans un groupe d’Hommes, l’esprit de solidarité fait partie des valeurs que l’on cultive dans une société. Une communauté où il n’y a pas de solidarité est appelé à disparaître. Le but de la solidarité est de décharger quelqu’un de sa charge et promouvoir la vie en société. Si cette solidarité est à court terme, elle est bénéfique mais à long terme, non. La solidarité ne peut pas être quelque chose de permanente et définitive. Faut pas non plus que quelqu’un vive de la solidarité car ça peut le rendre dépendant ; d’où l’aspect négatives de la solidarité. Malgré tout, nous devons être solidaires. Dans un pays pauvres comme le Mali il faut cultiver la solidarité car la majeur partie de population vit au-dessous de leur moyen donc c’est une nécessité dans la société.
Au Mali, le mois d’octobre est consacré depuis 27 ans à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion sociale. Il a été lancé en 1995 par l’ancien Président Alpha Oumar Konaré en vue de renforcer les valeurs de solidarité entre les Maliens. « La solidarité, un moyen de renforcement de la paix, de la cohésion sociale » ; c’est sous ce thème que la 27e édition du mois de la solidarité a démarrée au Mali, à travers un don de sang, de vivres, de médicaments, une visite aux blessés de guerre hospitalisés, au des personnes âgées et aux personnes démunies pour leur apporter du soutient. La visite chez la personne la plus âgée du District de Bamako est une tradition bien établie dans le cadre du mois d’octobre, dédié à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion. Le président Assimi a rendu visite à la doyenne de Bamako 2021. La vieille Mariam Sangaré, âgée de 112 ans, a perdu la vue depuis plus d’une quinzaine d’années.


La solidarité sociale est profitable pour tout le monde, tant que vous êtes en société. Riche ou pauvre, nous devons être solidaire les uns envers les autres. La solidarité n’est pas que matériels.

Portail Citoyen du Mali

CARTE D’IDENTITE NATIONALE, COMMENT SE LE PROCURER ET POURQUOI ?

L’ exercice du devoir citoyen exige-t-il l’obtention d’une carte d’identité nationale au Mali ?

Tout citoyens malien âgé de 18 ans ou plus a le droit de se procurer une carte d’identité nationale .
La carte d’identité est une pièce justificative qui sert à l’identification d’une personne .
Pour l’obtenir il y a des procédures à suivre .

La procédure pour l’obtention d’une carte d’identité nationale consiste à se présenter à la section carte d’identité du commissariat de police de sa commune ,à la gendarmerie ou au bureau du sous-préfet , ou dans les représentations diplomatiques pour ceux qui sont établis hors du Mali .

Les documents à fournir sont les suivantes :


3 photos d’identité
Une carte d’identité en fin de validité ou une copie de l’extrait d’acte de naissance ,ou le carnet de famille ou l’acte de mariage ou encore 2 témoins connus du quartier munis de leur pièce d’identité en cours de validité.
Les timbres fiscaux (500 +200 francs ).
Le cout légal au retrait est égale à 1000francs CFA) contre reçu .
Le délai d’obtention est de 24h .

La carte d’identité est utile pour la réalisation de diverses taches quotidiennes, notamment les opérations bancaires :ouverture de compte , paiement par chèque etc…


Elle est un document nécessaire au voyage, elle justifie l’identité et la nationalité de son détenteur, elle facile les démarches administratives et commerciales .

Crédit photo : Benbere

Portail Citoyen du Mali

La citoyenneté active : Moteur de développement pour un pays

Le civisme, la civilité, la solidarité, le rôle du citoyen dans la société, sa place, ses droits et ses devoirs fait penser à une appartenance sociale qu’elle soit locale ou Nationale. Cette appartenance quand elle est engagée, ça nous ramène au concept de la citoyenneté engagée en d’autre terme la citoyenne active.
La citoyenneté active est la participation dynamique et démocratique des membres d’un regroupement pour le développement, afin d’assurer le bien-être physique et moral de leur communauté.


Selon Ibrahim Boiny ADIAWIAKOYE, président du Collectif Tombouctou Réclame ses droits,la citoyenneté active n’est à confondre avec la citoyenneté. Il ajoute « on peut être un bon citoyen sans être un citoyen actif. La citoyenneté n’est autre que respecter les lois de la cité dans laquelle on vit. On peut être Un bon citoyen respecter la loi, les normes, payer ses impôts et taxes, et ne pas mener des activités citoyennes. Par exemple des activités qui ne sont pas obligatoires mais auxquelles on participe. Comme balayer les rues participer à des actions de sensibilisation, aider ses concitoyens ».


La citoyenneté active appel à la forte volonté de participer activement à la vie de sa communauté et de son pays, d’intégrer les valeurs des droits humains dans ses actions. Réfléchir de manière critique et constructive, identifier les problèmes qui affectent la communauté et contribuer à leur résolution. Participer activement et démocratiquement à la réalisation d’actions concrètes au bénéfice de l’ensemble de la communauté et du pays.


D’après Sokhona Mabine Kouyaté, Présidente Locale 2022 de la Jeune Chambre Internationale (JCI) Bamako Etoile, les avantages pour un pays d’avoir des citoyens actifs sont tellement nombreux. Avant tout il faut savoir que les citoyens actifs sont les premiers acteurs du changement positif autour d’eux car ils aspirent à un monde meilleur.

Les citoyens actifs amènent naturellement la paix et la stabilité dans leur pays, ils contribuent logiquement au développement de leur pays en menant des actions à impact durable dans leur communauté, en sensibilisant la population sur le respect des lois du pays, sur le savoir vivre ensemble qui est un aspect incontournable dans un pays.

Elle a conclu en ces termes « Pour être un bon citoyen actif il faut surtout donner le bon exemple autour de soi, sensibiliser son entourage à faire du bien, à mener des bonnes actions dans son pays. »

Ibrahim Boiny ADIAWIAKOYE dira ainsi « un pays qui a des citoyens actifs est un pays qui va mieux se développer que les autres pays. Parce que ses citoyens en plus de respecter les lois de leur pays contribuent également à l’épanouissement de leur communauté. Dans ce genre de pays on ne verra jamais la dictature s’installer, on verra jamais des corrupteurs arriver au pouvoir, ni d’agents véreux. Toute personne qui travaille au service de l’Etat ne pourra pas se substituer à ses devoirs parce que les citoyens actifs seront là pour lui rappeler ses devoirs. »

Portail Citoyen du Mali

Sans citoyen, pas de société

Un citoyen est une personne civique, membre d’un Etat du point de vue de ses droits et devoirs politiques. Etre citoyen, c’est appartenir à une nation, y trouver sa place et jouer un rôle dans son évolution. En dehors des élections, les citoyens peuvent aussi, au quotidien, jouer un rôle important dans la société. La société est constituée de plusieurs citoyens qui cohabitent ensemble, qui ont en commun des biens, des droits mais aussi des devoirs.


La citoyenneté s’exprime à travers des valeurs comme le civisme, la civilité, la solidarité. Elle interroge la liberté d’opinion, la liberté de culte, le respect de la vie privée, le droit à l’éducation, au travail, à la culture, à la protection sociale, mais aussi à la liberté de circuler, la liberté de résistance à l’injustice. Elle fait également appel à la notion de patrimoine commun, de bien commun et enfin de démocratie. Elle se manifeste par le droit de vote qui est le principal fondateur de la démocratie. Le citoyen dispose de droits politiques et peut aussi, dans une société démocratique, s’impliquer dans les causes qu’il souhaite défendre. Un citoyen peut choisir de participer (citoyen actif) ou non (citoyen passif) à la vie publique. Par l’exercice du droit de vote, le citoyen apporte sa contribution majeure à la société. En dehors des élections, les citoyens peuvent aussi, au quotidien, jouer un rôle important dans la société. Par exemple, ils peuvent adhérer à une association, un syndicat ou un parti politique et tenter de faire évoluer la société dans laquelle ils vivent, de venir en aide aux autres.


L’Éducation à la citoyenneté joue un rôle déterminant pour répondre aux grands enjeux et pour atteindre les objectifs de développement durable. En sensibilisant les publics à ces enjeux et aux politiques de développement et de solidarité, l’Etat favorise l’engagement de tous les citoyens en faveur d’un monde plus juste, solidaire et durable. Dès le bas âge ces méthodes doivent être mises en pratique en commençant dans les familles, les écoles et les quartiers. L’éducation à la paix au civisme et au vivre ensemble, est une obligation pour inculquer les valeurs citoyennes. Il faut redynamiser les actions citoyennes dans tout le pays en adoptant des comportements citoyens pour la préservation et la protection de l’environ. Ainsi on peut lutter contre la pollution, les déchets, la salubrité et surtout la désertification et les changements climatique et vivre dans un environnement sain. Nous devons lutter contre tous les maux et faire de notre mieux pour ne pas être des facteurs qui favorise ces maux. Pour ce faire, il faut mener des sensibilisations à grand échelle, et à tous les niveaux afin que la population puisse prendre conscience des dangers aux idéaux.


Le rôle du citoyen dans la société, sa place, ses droits et ses devoirs nous renvoient au concept d’appartenance à une collectivité, qu’elle soit locale ou nationale. La participation citoyenne vient conforter les moyens de sécurité publique déjà mis en œuvre. La population doit aider les forces de sécurité à établir la sécurité. Il faut donc, établir un lien régulier entre les habitants, les élus et les représentants de la force publique ce qui va amplifier la réactivité des forces de sécurité contre la délinquance d’appropriation. L’idée de concitoyenneté et de civisme permet la réalisation d’une communauté de vie harmonieuse entre citoyens. On ne peut parler de citoyenneté sans prendre l’avis de la population, c’est pourquoi nous avons fait le tour dans la capitale. Ida ADJAGBA, citoyenne : « Je pense que le rôle d’un citoyen est de contribuer à l’avancer de la société tout en respectant ses droits et ses devoirs. Ce pays est comme ça aujourd’hui car les gens ne se donnent pas comme il le faut. Par exemple la propreté permet d’assainir les lieux et ça évite la pollution. Mais à Niamakoro, quartier où j’habite, même si je nettoie la devanture de ma cour, les autres ne font pas de même. Leurs ordures et eaux usées s’entassent devant ma maison. J’ai mille et une fois essayé de sensibiliser mon voisinage mais rien à faire. Mais ils me prennent pour madame propre, c’est le surnom que les enfants mon donner dans la rue. Nous, population malienne nous sommes la source de beaucoup de maux comme les déchets interminables, les caniveaux bouchés, la pollution et bien d’autres. Seule je ne peux pas. Mais si chacun faisait comme je suis sûre que cela faciliterait le vivre ensemble. En tout cas c’est dommage ! ». Considéré comme le quartier des riches, à Hamdallaye ACI, nous avons croisé Aminata MAIGA, une institutrice. A travers la matière ECM et les leçons de morales, elle enseigne aux élèves que les bonnes manières s’apprennent depuis le bas âge, et qu’il faut toujours montrer le bon exemple. « Ne faites pas à autrui ce que tu ne vaudras pas qu’il te fasse. » affirme-t-elle. Selon madame l’institutrice, un bon citoyen c’est d’abord l’éducation reçu en famille. Si chaque famille s’impliquait véritablement, le Mali serait un pays impeccable. Il faut dire aux enfants qu’il ne faut pas jeter des ordures sur les voies publiques ainsi ils garderont cette habitude jusqu’à l’âge adulte. Respecter le code de la route ça s’apprend à l’école c’est des devoirs. Les jeunes ils conduisent mal dans la circulation et ça cause des dégâts graves (accidents, dégradations de la route), c’est un manque d’éducation selon elle. Même les enfants doivent connaitre leurs droits et devoirs pour avoir une société où il fait bon vivre et un beau pays.


Un citoyen ne peut pas exiger que ses droits soient respectés sans avoir accompli ses devoirs. Comme devoirs on peut citer le payement des impôts, le respect des lois de la nation, préserver le bien publique, respecter la liberté des autres, défendre son pays et bien d’autres. Tout citoyen a droit à l’éducation, à la santé, à la liberté, la sécurité tels sont les propos de Boubacar Diarra, étudiants.

Que faut-il faire pour être considéré comme citoyen malien ?


Selon, Leon Dacko, juriste de formation, est déclaré citoyen malien, toute personne née sur le sol malien ou né de parents maliens (droits du sang) : par le lien du mariage (avoir été marié à un(e) malien(e) et avoir eu une vie commune avec lui (elle) pendant 24 mois), ou par la naturalisation (demande administrative). Un étranger qui fait au moins dix ans au Mali, peut avoir la nationalité malienne.
Pour rendre les villes du Mali propres, coquettes ; débarrassées de tout ordure, il faut mettre les jeunes au centre, ils sont les futures leaders et sont mieux placés pour accroitre le développement socio-économique du pays. Organiser des journées de salubrité, de reboisement, des questions d’hygiène publique, environnementales, ou même un concours entre les jeunes de différents quartiers afin d’avoir une large mobilisation. Cette compétition consistera à sillonner les différentes municipalités participantes pour les évaluer sur la base de critères préétablis. Au Mali, nombreuses sont les localités qui organisent la journée citoyenne, avec des thèmes variés. L’importance de cette journée permet de traiter un certain nombre de sujets qui sont de nos jours des préoccupations. Il s’agit notamment de la protection de l’environnement, de l’hygiène, la santé, la sécurité et surtout des obligations citoyennes. La célébration de la journée sur la citoyenneté a pour objectif de lancer un message et cela pour toucher une bonne partie de la population à travers la sensibilisation, la formation, et le renforcement de capacité.


La promotion des valeurs civique et citoyenne est essentielle pour la refondation du Mali Kura tant attendu.

Portail Citoyen du Mali

Mali, Acte de Mariage : Procédures d’acquisition et utilité

L’acte de mariage est un document authentique écrit ; établi à l’occasion d’une célébration de mariage par un officier d’Etat civil. Comment l’avoir ? Quel est son utilité ? Les éclairages de Yacouba Togola, chef de service administratif et juridique, administrateur territorial en service à la mairie de la commune urbaine de Kati.
L’acte de mariage établit un rapport légal entre un homme et une femme devant les lois de la République. Cependant son acquisition nécessite une certaine démarche administrative. La première étape selon Yacouba Togola, chef de service administratif et juridique, administrateur territorial en service à la mairie de la commune urbaine de Kati, est la déclaration de mariage par le couple concerné. A défaut de leur présence physique, précise-t-il, ils peuvent mandater une autre personne qui peut faire la déclaration à leur place.


Les pièces que les deux mariés doivent le moment de la déclaration sont : l’acte de naissance ; la carte NINA, la pièce d’identité malienne ou un passeport. Pour les témoins il faut, la pièce d’identité, la carte NINA ou le passeport.


Quant au délai de déclaration de mariage, il est de 15 jours. « On doit déclarer le mariage dans un délai de 15 jours francs. Si ce délai n’est pas respecté l’officier d’Etat Civil ne sera plus en mesure de prendre la déclaration. Pour que l’officier d’Etat Civil célèbre le mariage dans ce cas tu seras obligé d’aller au tribunal pour que le président du tribunal autorise le maire à célébrer le mariage » a précisé l’agent du service d’Etat civil. Et de signaler qu’ils sont souvent confrontés au problème de non-respect du délai de déclaration de mariage par les futurs conjoints.


D’après lui, cette période est faite pour permettre au responsable chargé de l’Etat civil de vérifier pour déterminer si l’homme est déjà marié, et s’il ne vit pas en régime monogamique avec la première épouse ; si la femme n’est pas mariée ou précédemment fiancée ou si la femme n’est pas une mineure.


Quand on fait la déclaration du mariage ; le maire prend la déclaration dans un registre de déclaration de mariage. L’officier d’Etat civil c’est-à-dire le maire ou un conseiller désigné par le maire qui est chargé de l’Etat civil à défaut de lui il y a un agent de déclaration. Après cela il fait la publication de band qu’il va donner aux futurs époux. Si le monsieur réside à Kati et que la femme se trouve à Bamako explique M. Togola, l’officier d’Etat civil fait deux (2) publications de band. Une publication de band sera affichée à la mairie de Kati et l’autre dans le domicile de l’épouse qui est à Bamako. C’est pour savoir s’il n’y a pas d’interdiction ou d’opposition au mariage et cette publication de band son délai court à la date à laquelle la déclaration est prise.


Aux dires du chef de service administratif et juridique, administrateur territorial en service à la mairie de la commune urbaine de Kati, après cette étape si les 15 jours sont respectés et que la publication de band est faite à son temps on attend le jour-j du mariage. Et le jour-j du mariage s’il y a opposition, l’officier d’Etat civil ne sera pas en mesure de célébrer le mariage. Dans le cas contraire, le maire pourra célébrer le mariage. Le jour du mariage le couple doit venir ainsi que les témoins devant l’officier d’Etat civil. Ce dernier procède à la célébration du mariage après identification publique du couple, des témoins et lecture des articles élémentaires du code des personnes . Puis, il demande solennellement aux futurs époux s’ils sont consentant car leur consentement est très important. Et après il leurs déclarent mari et femme. Après la célébration du mariage l’acte de mariage est délivré en même temps (le même jour).


En quoi l’acte de mariage est précieux ?


Selon M. Togola l’acte de mariage garantit la femme dans le foyer. Car explique-t-il généralement une femme qui n’est pas légalement mariée ne peut pas hériter de son époux au cas où celui-ci venait à décéder. En outre, l’agent du service d’Etat civil de la mairie de Kati indique que l’acte de mariage pour un fonctionnaire permet de réduire les ITS (Impôt sur les Traitements et Salaires). Un célibataire n’a pas le même ITS qu’un homme marié : « dès que vous vous mariez vous présentez l’acte de mariage et votre ITS sera diminué. Et aussi pour les cas de divorce vous présentez l’acte de mariage ».


A signaler que tout mariage qui n’est pas célébré devant le maire en cas de divorce ou du décès de l’époux la femme peut être confrontée à toute sorte de problèmes. C’est le cas de cette veuve de mère de 3 enfants : « quand mon mari est décédé ma belle-famille a refusé que mes bénéficient et moi bénéficient de l’héritage parce que nous n’étions pas légalement mariés. Personnellement c’est le sort de mes enfants qui me préoccupait. Ils m’ont renvoyé chez mes parents avec le plus petit de mes trois enfants et les deux autres ont été confiés à une sœur et un frère de mon défunt mari. Tout ça parce qu’il n’y a pas d’acte de mariage entre nous. J’invite mes sœurs à ne pas accepter de vivre avec un homme sans faire le mariage civil ».


Portail Citoyen